Les Anarchives de la danse ©2016, Fonderie Darling. Photo Gabrielle Larocque. Sur la photo : Andrew Turner, Audrée Juteau, Brice Noeser, Catherine Lavoie-Marcus.
Catherine Lavoie-Marcus est une artiste interdisciplinaire et chercheuse en arts vivants basée à Tiohtiá:ke/Mooniyang (Montréal). Depuis 2009, elle présente des créations chorégraphiques dans des contextes variés : sur scène, in situ, dans des galeries d’art et des salles de musées. Elle publie des zines et des réflexions théoriques sous la forme d'articles et d'essais et, de 2014 à 2019, elle tient une chronique d’écriture libre à esse arts + opinions en compagnie de Michel F Côté. Lors de l’édition 2022 du Festival TransAmériques, le binôme lance l’ovni littéraire Danses à venir, un recueil qui rassemble 161 propositions de danses qui spéculent sur l’art chorégraphique et sa futurité. Catherine détient un doctorat en études et pratiques des arts de l’UQAM.
Je m’intéresse aux manifestations de l’intelligence collective en chorégraphie et en littérature : partitions ouvertes, écriture à plusieurs, partage de connaissances, gestes situés, performances déléguées. Je cherche à ne pas m’appartenir entièrement et à m’improviser radicalement. L’espoir de trouver des forces agissantes qui désaliènent et reconfigurent le quotidien nourrit chacune de mes créations qui prennent place dans des théâtres, centres d’artistes, centres communautaires, musées ou dans l’espace public. Ma démarche tend à s’égarer en chemin. — Catherine Lavoie-Marcus
Contributions à des ouvrages collectifs
« Marché, mécénat, état, qui soutient qui? », co-écrit avec Édith Brunette dans l’ouvrage collectif « Troubler la fête, rallumer notre joie. Journée sans culture 2015. », ed. Pablo Rodriguez, Montréal, 2016.
« De la documentation comme partition : le parergon chorégraphique » dans « Documenter recréer les œuvres performatives et chorégraphiques contemporaines », éd. Anne Bénichou, Paris, Presses du Réel, 2015.
« Like Cactuses in the Desert : the Germination of Dance in Montréal Universities in the 1970s. ». Chapitre de livre co-écrit avec Dena Davida, dans Renegade Bodies: Canadian Dance in the 1970s, Dance Collection Danse Press/es, mai 2012.
Articles, critiques
« Feminist Perspectives on Choreogaphic Editing as a Means to Reveal Absences/ Presences: Creative Research Around the Work “Singeries” », co-écrit avec Priscilla Guy. Journal for Screendance Studies, 2016.
« Marge, l’expérience du recentrement » sur l’oeuvre d’Aurélie Pédron, Éditions Dare Dare, 2015.
« Fake it till you make it », esse arts + opinions, Numéro 78, printemps-été 2013, p. 32-37. * Récipiendaire du prix de la critique de la SODEP : Texte d’opinion critique sur une oeuvre littéraire ou artistique.
« Sur les traces de la danse montréalaise », Revue Jeu, Numéro 149 (4), 2013, p. 32-36.
« La danse et l’air du temps », Revue Spirale, Numéro 242, automne 2012, p. 60-61