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Le Radeau

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Ariane Boulet

Les Anarchives de la danse

2016–2018, performance en galerie pour 4 à 6 interprètes

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Les Anarchives de la danse sont une série d'ateliers au cours desquels le public est invité à créer des archives fictives sous la forme de collage d'images. Des danseurs et danseuses utilisent ensuite ces collages comme une partition chorégraphique qu’ils et elles interprètent au fur et à mesure de la création.

Les Anarchives de la danse proposent une danse sans limite, une danse sans fin. Dans cette recherche, vaste atelier de collage, les performeurs et le public créent une chorégraphie de la mémoire à partir d'archives de la danse : corps capturés par l'image, corps en dormance, consciencieusement domiciliés. Dans cet exercice, les figures marquantes du patrimoine de la danse se percutent de manière désordonnée, disproportionnée et anachronique. De cette collision des images surgissent de nouveaux documents qui engendrent à leur tour de nouveaux et remarquables souvenirs. Le potentiel anarchique des archives éclate : nulle figure historique ne reste intouchable, nulle hiérarchie temporelle ou esthétique n'est maintenue. Affranchis, les corps se détachent du décor ou défient les lois de la gravité. Les collages servent de partition pour la création de tableaux vivants qui réinterprètent l'histoire de la danse au croisement entre l'hommage et l’outrage. Le public est invité à participer à cet atelier de collage en continu. L'équipe des Anarchives, tente quant à elle d'interpréter — physiquement— les collages, au fur et à mesure de leur création.


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Représentations
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