Modifié de matière. Sunday à Disney. Parfait surfait boule lichée coulis Kool-Aid lacto-limette. Fun en après-midi. Désir désirant se jouir la dose de lui-même. Banane bonus lichée à relais.
Puis, le temps des schizes : Têtes bumpées. Split Brain. Rupture de stock. Délai de possession. Ouija est concassée et Houdini boudiné. On avance casqués.
Schizes sur le sundae. Mots bataillés mis en bouche. Trois corps-tapas : bonze blasé, cannibale bègue, sa femme, entre autres.
Ils sont d’accord pour le dire. Seuls les mots sont solides. Quoi que.
P.S. : peut-être s’agit-il d’un spectacle de danse.
Le processus mise sur quelques impossibilités : générer une chorégraphie de mots, travailler la parole comme un geste, rassembler plusieurs personnes dans un même corps. Trouver un au-delà du principe de sundae (le plaisir déjà totalisé), s’enterrer vivant en riant. À l’aide de dispositifs sonores originaux, nous cherchons à modeler et spatialiser le verbe, à faire apparaitre et disparaitre des personnages dans les corps par l’irruption de voix ou via des décalages sonores. Nous tentons de rendre audible et tangible ce qui « parle à travers » nous, ce qui hante notre silence, ce qui, devant la promesse du plaisir, se bouscule à nos portes. Il n’y a pas de logique sinon de voir comment, à force de répétition, un corps s’éduque à ne plus vouloir. Ou à ne plus vouloir vouloir.
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